L'imaginaire de la mobilité
Nous discutons mobilité, une thématique à la fois naturelle et technologique, mouvante par essence et sans cesse remise en question par des enjeux sociétaux et écologiques.
Pourquoi et comment se déplace-t-on ?
Peut-on limiter nos trajets ?
Quel est l’impact du digital ?
Où sont les points de tensions entre réalité économique ; nécessité de polluer moins, de fluidifier les usages tout en conservant le désir et l’imaginaire de la mobilité.
- 04 : 56 " La mobilité renvoie à la volonté de se déplacer en tant qu’esprit et en tant que corps. " (Anne Asensio)
- 05 : 22 " On a un concept de la mobilité, qui dit mouvement, vie, progrès, évolution. " (Anne Asensio)
- 09 : 10 " La mobilité est indissociable de l’habité, le cadre dans lequel s’effectuent ces déplacements. " (Bruno Marzloff)
- 09 : 30 " En l’espace d’un siècle, on a progressivement élargi nos bassins de vie, de manière excessive, et quelque part cela pose problème. " (Bruno Marzloff)
- 11 : 20 L’observatoire des usages émergents de la ville - Groupe Chronos, octobre 2017
- 11 : 34 " On a une moyenne de 48% de gens qui souhaitent vivre ailleurs que là où ils vivent. 25% dans des communes isolées, 70% quand vous habitez en deuxième couronne de la périphérie parisienne. " (Bruno Marzloff)
- 12 : 35 " Est-ce que c’est le mode de transport qui définit la mobilité? Où est-ce que ce ne devrait pas être le quotidien, le mode de vie, le territoire qui doit définir les choix de mobilité ? " (Bruno Marzloff)
- 14 : 38 " Plus personne ne rêve d’avoir une voiture. Le smartphone a remplacé la voiture. " (Anne Asensio)
- 14 : 53 " La voiture, l’objet en tant que tel, dans son architecture, dans sa proposition, dans son modèle, même connecté, adapté, optimisé dans une intermodalité, reste un objet qui n’a pas bougé depuis 100 ans. " (Anne Asensio)
- 22 : 50 " Les deux villes les plus plébiscitées dans notre étude, c’est la ville nature et la ville des courtes distances, c’est à dire 2 villes qui n’existent pas. Le modèle le plus rejeté, c’est celui qui est le plus pratiqué : la ville connectée. " (Bruno Marzloff)
- 24 : 26 " L’automobile est née du revolver. Cadillac en 1911 a créé le Standard of the world : le principe était de construire des voitures comme on construit des revolvers. Les revolvers ont été construits sur un principe de standardisation ultime où toutes les pièces pouvaient être imaginées, démontées et remontées, de manière mélangée. " (Anne Asensio)
- 27 : 34 " La mobilité ce n’est pas quelque chose qui se décrète. Comme tout phénomène naturel, ce devra être le résultat d’un dialogue, d’une confrontation à une contrainte, qui ensuite se trouve résolu par de la créativité. " (Anne Asensio)
- 31 : 31 « Sans bureau fixe » un livre de BM : l’aberration de Plaine Commune, réplique de la Défense
- 36 : 22 Article « DataCités : la donnée comme bien commun de la Ville Intelligente? », Bruno Marzloff, février 2017
- 46 : 54 Renaissance : émancipation du savoir. D’un seul coup, il était possible d’accéder au savoir grâce aux livres.
- 49 : 36 Grand Paris Seine et Oise, création de « hubs multiservices » pour accompagner le prolongement et l’arrivée du RER E sur le territoire
- 53 : 11 Esther Duflo « Les expériences randomisées »
- 53 : 30 " Aujourd’hui, ce qui permettra de modifier une gouvernance en termes de mobilité c’est lorsque tout le monde sera rassuré qu’éventuellement on pourra changer pour du vraiment plus optimiste, plus efficace, et surtout plus souhaitable. " (Anne Asensio)
Anne Asensio Missing traduction
Anne a occupé plusieurs postes à hautes responsabilités, elle a été en charge du design management et de la stratégie d’innovation chez Renault, General Motors et actuellement chez Dassault Systèmes. Anne a créé le Design Studio, rassemblant une équipe multidisciplinaire en stratégie d’innovation par le Design, recherche en Design, Design Management et conseil.
Bruno Marzloff Missing traduction
Bruno a été consultant en études marketing, créateur d’une agence de communication puis d’une cellule de conseil média. Il a fondé au début des années 90 le cabinet Chronos, laboratoire de la fabrique urbaine. Ses travaux portent sur les mobilités, le numérique, la ville en exploitant les données de la data du travail et du territoire.